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Porter la recherche au meilleur niveau international

Notre politique générale en matière de recherche

L’Université de Strasbourg est un haut lieu de recherche de renommée internationale. Nous veillerons à continuellement renforcer ce statut en donnant à nos enseignant.e.s-chercheur.se.s et chercheur.se.s ainsi qu’à nos personnels techniques, les meilleures conditions et le meilleur environnement de travail pour leur permettre de mener une recherche libre, ambitieuse, contribuant à repousser les limites du savoir. L’éthique, la déontologie et l’intégrité resteront des valeurs fondamentales. La reconnaissance du travail de chacun.e, la valorisation des carrières, le renforcement des liens entre recherche et formation se doivent d’être au cœur de nos actions. La poursuite d’actions fortement structurantes, telles les Instituts Thématiques Interdisciplinaires (ITI) ou encore la mise en cohérence des plateformes et infrastructures, conduiront à renforcer la visibilité nationale et internationale des multiples compétences locales, et permettront de dégager les ressources récurrentes humaines et financières nécessaires à nos ambitions. Ces actions seront menées en concertation large afin de prendre en compte les différentes pratiques disciplinaires des recherches menées à Strasbourg.

L’Université de Strasbourg doit affirmer sa vocation internationale et plus particulièrement européenne, en initiant des politiques innovantes en recherche et en formation, en particulier, mais sans exclusive, au cœur des réseaux Eucor et EPICUR. Nos relations avec le monde socio-économique, y compris les collectivités territoriales, seront vivifiées, aussi bien pour le transfert et la valorisation de nos connaissances fondamentales que pour stimuler des coopérations et des partenariats, et faire reconnaître la pertinence des formations par la recherche et les compétences de nos diplômés. Comme toute université de service publique, nous poursuivrons nos efforts afin de mener une politique volontaire pour le partage et la libre diffusion de nos données et de nos connaissances, en nous tournant plus que jamais vers la société pour éclairer tous les débats.

Nos engagements

1) Accompagner dans la durée

La pérennisation de l’IdEx permet de prévoir dans la durée le soutien aux chercheur.se.s et enseignant.e.s-chercheur.se.s nouvellement nommés ou promus, en continuant les appels à projet (AAP) « IdEx Attractivité ». L’attribution d’une dotation d’accueil sera mise en place dès 2021. En partenariat avec l’Inserm et le CNRS, l’Université de Strasbourg a mis en place une stratégie innovante en créant 15 ITI. Ces ITI, qui ont débuté en janvier 2021, sont dotés dès à présent de financements « longs » (8 ans), venant en soutien aux recherches disciplinaires pour aborder de manière forte tous les potentiels de l’interdisciplinarité et y adosser d’emblée des formations.

Nous irons chercher des moyens supplémentaires pour accompagner des projets ambitieux tout au long de la carrière. On le sait, la Loi de Programmation de Recherche (LPR) a levé beaucoup d’espoirs et généré autant de frustrations. Tout en nous adaptant aux financements par appel d’offre piloté par l’ANR en renforçant l’aide aux chercheur.se.s et enseignant.e.s-chercheur.se.s pour le dépôt de projets et en favorisant la mise en place de collaborations au niveau local et international, nous veillerons à continuer de garantir des crédits récurrents à un niveau juste et pertinent pour les unités de recherche. Nous veillerons à ce que l’université reçoive sa juste part des nouveaux moyens générés par cette loi de programmation. Nous continuerons aussi à nous appuyer sur la performance des fondations et veillerons à renforcer nos liens avec les collectivités territoriales au bénéfice de nos acteurs et stratégies de la recherche, notamment dans le cadre du prochain Contrat de plan État-Région qui va nous lier pour les 7 prochaines années. De même, les chaires et les fellows USIAS seront poursuivis.

2) Renforcer les actions structurantes

Les ITI constituent des actions de démultiplication des forces de la recherche et de la formation du site. Nous proposerons un appel à projet pour créer de nouveaux ITI sur des domaines stratégiques émergents. En particulier, la stimulation de collaborations entre la recherche académique et les acteurs de la santé sera amplifiée, prenant en compte les particularités des hospitalo-universitaires et des nouveaux enjeux en recherche liés à l’intégration dans l’université des métiers de la santé.

La mise en place actuelle de plateformes labélisées s’inscrit dans la mutualisation d’équipements de recherche et de formation et le renforcement des expertises de notre université. Cet effort de structuration sera soutenu par une participation active aux moyens de fonctionnement et de maintenance et permettra de mener une politique de ressources humaines ciblée en support de la recherche et valorisante pour les personnels.

Enfin, nous allons poursuivre notre politique de science ouverte, en particulier à travers l’entrepôt de données et la réflexion sur l’évaluation de la recherche.

3) Co-construire la stratégie recherche du site

Nous voulons mettre en place une stratégie pluriannuelle avec chaque unité de recherche afin de l’accompagner dans ses évolutions. Il s’agira aussi de prendre le temps nécessaire, avec la commission recherche et les directeurs d’unité, pour identifier les besoins spécifiques ou les différents types d’utilisation des moyens en tenant compte de la diversité des pratiques liée à la multidisciplinarité dans les trois grands domaines (droit, économie, gestion, sciences humaines et sociales ; sciences et technologies ; vie et santé).

4) Valoriser le travail de chacun.e

Nous avons déjà évoqué l’importance d’accompagner nos chercheur.se.s et enseignant.e.s-chercheur.se.s sur l’ensemble de leur carrière. La mise en place d’une politique de ressources humaines en support de la recherche sera menée conjointement avec la mise en place d’un suivi personnalisé des carrières de nos personnels de soutien à la recherche.

Dans la formation doctorale, nous voulons mettre en place une reconnaissance du statut d’encadrant du doctorant.e. La reconnaissance des compétences et l’employabilité de nos jeunes chercheur.se.s, du master au post-doctorat, doivent rester des objectifs majeurs. La réalisation de ces objectifs doit s’appuyer sur les écoles doctorales, le collège doctoral, nos réseaux européens et internationaux, mais aussi sur nos partenariats avec le monde socio-économique et les collectivités territoriales.

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Les grands enjeux de la formation

La formation doit continuer d’occuper une place centrale au sein de l’université. Parce qu’elle fait partie de nos missions premières. Parce qu’elle nous concerne et implique tou.te.s, que nous soyons étudiant, enseignant, enseignant-chercheur ou personnel administratif. Parce qu’elle engage l’avenir de nos jeunes et de notre pays.

Les listes « Faire ensemble l’université » proposeront pour le nouveau contrat quinquennal une offre de formation soutenable, cohérente, ouverte, innovante et concertée. Elles garantiront l’accès à tou.te.s à l’université, dans la limite de nos possibilités financières et bâtimentaires. Elles maintiendront la qualité de nos formations en privilégiant l’enseignement en présence. Elles feront de la réussite et de l’insertion professionnelle des étudiant.e.s un chantier prioritaire, dans une période où les étudiant.e.s ont été particulièrement fragilisés dans leur parcours d’étude et où les perspectives d’embauche sont restreintes. Elles soutiendront les enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.se.s dans leur mission d’enseignement et les services dans leur appui à la mise en œuvre de la formation et de l’accompagnement du parcours étudiant.

Pour cela, les candidat.e.s de nos listes s’engagent à articuler leur politique de formation autour de quatre axes.

1) Le parcours de l’étudiant.e, depuis l’accompagnement à son entrée à l’université jusqu’à son insertion professionnelle et sa formation tout au long de sa vie. Pour ce faire, nous nous engageons à :

  • Soutenir l’élaboration d’une orientation choisie et aider l’étudiant à réfléchir son parcours et concevoir son projet
  • Favoriser l’intégration à l’université et la réussite, en particulier dans le contexte de la réforme du baccalauréat et de la loi ORE (aménagements dit « Oui, si »)
  • Offrir un accompagnement adapté à tous les publics selon leur profil (étudiants étrangers, étudiants en situation de handicap et « dys », étudiant.e.s fragiles, étudiant.e.s en demande de parcours renforcés, étudiant.e.s parents ou salariés, artistes ou sportifs de haut niveau, etc.), en développant notamment le tutorat
  • Fluidifier les parcours entre les formations proposées à l’université de Strasbourg

2) La diversification de l’offre de parcours et des modalités de formation. Pour cela, nous nous engageons à :

  • Proposer des modalités de formation adaptées aux publics accueillis et aux objectifs visés : articulation formation initiale / continue, temps plein / alternance ; adaptation des rythmes d’apprentissage ; approche raisonnée de l’enseignement à distance ou hybride ; etc.
  • Proposer des parcours intensifs et développer les doubles spécialisations et les parcours allongés
  • Diversifier les pratiques pédagogiques (renforcer par exemple la formation par la recherche et la pédagogie par projet)
  • Renforcer et valoriser les compétences transversales dans tous les parcours de formation
  • Élargir les modalités d’internationalisation (mobilité, enseignement de spécialité en langue étrangère)
  • Élaborer des passerelles entre formations pour permettre la personnalisation et la construction progressive du parcours de l’étudiant.e
  • Mettre en œuvre les réformes en cours et à venir en cohérence et en synergie avec l’offre globale de formation. Cela concerne notamment avec les Instituts thématiques interdisciplinaire (ITI) dans l’offre de master, et la licence Sciences pour la santé et le BUT dans l’offre de licence et de licence professionnelle
  • Porter les spécificités de l’offre de formation de l’Unistra sur les questions du transfrontalier (Eucor) et de l’Europe (Epicur)…

3) La valorisation de la professionnalisation et l’insertion dans la vie active. Nous initierons les actions suivantes :

  • Étendre la professionnalisation des formations en développant la culture professionnelle de spécialité, en favorisant l’immersion et en soutenant la pédagogie par l’expérience
  • Développer les certifications en langue et la reconnaissance de l’engagement étudiant
  • Préparer à l’insertion professionnelle par des relations renforcées avec les milieux professionnels, l’entrepreneuriat et le lien avec les alumni
  • Accroître la lisibilité des compétences des étudiant.e.s
  • S’inscrire dans une approche qui conçoit la formation comme un processus de développement tout au long de la vie

4) Soutenir les acteurs de la formation. Nous porterons le projet de :

  • Développer une approche prospective et concertée autour de la formation avec les composantes et les services
  • Accompagner les équipes pédagogiques et leur donner les moyens de s’adapter aux usages et besoins des apprenants
  • Élaborer selon un mode participatif un projet stratégique pluriannuel de la formation incluant : réussite, orientation, formation appuyée sur le numérique, etc.
  • Structurer et thématiser les appels à projets liés à la formation en lien avec la politique de formation et les besoins émergents du terrain
  • Avoir une approche pluriannuelle du budget formation
  • Conduire une politique de pilotage de la qualité des formations, en lien notamment avec l’évaluation du HCERES
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Une politique encore renforcée d’égalité et de lutte contre les discriminations

Les listes « Faire Ensemble l’Université » posent la question de l’égalité comme un axe politique. Elles soutiennent que l’égalité est une dimension transverse de l’établissement et qu’elle doit être portée à tous les niveaux de sa gouvernance. Notre politique se décline selon trois axes :

  1. L’université-employeuse se doit d’assurer un traitement équitable des femmes et des hommes, de permettre une évolution de carrière au-delà des stéréotypes de notre société, et de lutter contre toute forme de discriminations, subites ou produites par ses personnels ;
  2. L’université-formatrice doit jouer un rôle pour sensibiliser les étudiant.e.s et les personnels aux stéréotypes et aux préjugés que ces derniers génèrent, aux inégalités qui s’ensuivent, et elle doit fournir des outils pour réagir ;
  3. L’université-productrice de savoirs doit contribuer à éclairer les questions sociologiques, anthropologiques et philosophiques posées par le constat de ces inégalités ; elle doit aussi inclure le sexe et le genre comme paramètres de recherche dans d’autres disciplines (santé, économie, droit, etc..).

En créant une vice-présidence déléguée à l’égalité en 2017, l’université a fait le choix de donner une visibilité accrue à ces questions. Il faut aujourd’hui passer à l’étape suivante et donner à notre établissement les moyens de relever encore plus haut ce défi de justice sociale. Pour cela, les listes « Faire Ensemble l’Université » s’engagent à :

  • Renforcer le dispositif de lutte contre les violences sexistes, sexuelles et homophobes, mis en place en 2018, en y attribuant un poste pérenne qui permette de faire face au nombre croissant de cas et de démultiplier les actions de sensibilisation dans les composantes, les services et les unités de recherche
  • Accompagner la mise en œuvre du Plan d’Action à l’Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour la période 2021-2024 avec les moyens financiers et humains nécessaires
  • Soutenir l’avancée de carrière de nos collègues femmes, encore sous-représentées à certains niveaux de responsabilités, en :
    • Menant une réflexion collective sur leur parcours et leurs difficultés
    • Continuant à développer le dispositif d’accompagnement de la parentalité, incluant notamment la question du remplacement des personnels BIATSS en congé de maternité, paternité ou parental
    • Intégrant une écriture épicène dans la rédaction des documents institutionnels de notre établissement
  • Assurer une visibilité aux recherches sur le genre et sur les discriminations pour permettre une meilleure diffusion du savoir
  • Etendre l’offre de formation et de sensibilisation aux enjeux de la lutte contre les discriminations et à ceux de l’égalité entre les femmes et les hommes aux licences, masters et aux écoles doctorales
  • Créer un observatoire sur le racisme et l’antisémitisme

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La solidarité ne se décrète pas, elle se construit

À l’heure des crises, il est toujours de bon ton d’afficher sa solidarité. Solidarité envers les étudiant.e.s, solidarité envers ceux qui sont malades, solidarité envers ceux qui sont dans le besoin… Encore faut-il que ces déclarations soient suivies d’effet. On ne peut bien évidemment que se féliciter des nombreuses initiatives personnelles, collectives et institutionnelles qui, depuis le printemps dernier, ont permis aux étudiant.e.s les plus démunis de se nourrir et d’avoir un minimum d’équipement informatique pour suivre les cours à distance. Elles sont nécessaires, mais pas suffisantes. Car ce n’est pas seulement d’actions ponctuelles dont nous avons besoin, mais d’une solidarité structurelle.

Les listes « Faire ensemble l’université » s’engagent à décliner la solidarité à trois niveaux. Le premier est celui de la solidarité au sein de la communauté universitaire. Nous proposerons que la CVEC (Contribution de Vie Etudiante et de Campus) alimente un fonds de solidarité pour les étudiant.e.s les plus fragiles, comme cela est déjà le cas pour les étudiants internationaux en difficulté. Pour ce faire, nous travaillerons en étroite collaboration avec les associations étudiantes, le CROUS et le service de santé. Que tous les étudiant.e.s aient des conditions décentes d’étude et de vie est une exigence a minima à laquelle nous serons très attentifs. Et nous aurons la même attention en direction des personnels.

Le deuxième niveau est celui de la solidarité entre composantes, de formation et de recherche. Les listes « Faire ensemble l’université » renforceront le dialogue au sein des conférences de directeurs, en lien avec le conseil académique, pour que les inégalités entre composantes se réduisent progressivement, de manière juste et équitable. Nous soutiendrons les redéploiements de postes là où ils sont nécessaires et les anticiperons dans les contrats d’objectifs et de moyens. Nous favoriserons aussi une meilleure connaissance réciproque entre collègues de différents campus par des événements fédérateurs, et soutiendrons les actions de la Maison des Personnels. Enfin, nous ferons du Studium le cœur de la vie universitaire, pour les étudiant.e.s et les personnels.

À un troisième niveau, nous développerons la solidarité internationale. Nous intensifierons nos relations en direction des pays francophones, en nouant des partenariats renforcés, tant pour le soutien à la mobilité que pour l’aide au développement. Nous poursuivrons notre politique d’accueil des chercheur.se.s et des étudiant.e.s en exil, quel que soit leur statut, à partir du moment où les critères académiques sont remplis. Car c’est ainsi que nous concevons une grande université de recherche : solidaire et ouverte sur le monde.

Faire ensemble l’université, c’est assumer qu’excellence et solidarité ne sont pas antinomiques, mais doivent se conjuguer.

Faire ensemble l’université, c’est renforcer la cohésion de notre communauté universitaire par des actions solidaires.

Faire ensemble l’université, c’est soutenir une politique sociale active en direction de celles et ceux qui sont dans le besoin.

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La soutenabilité budgétaire est une ambition politique

Les listes « Faire ensemble l’Université » défendent la poursuite d’une gestion équilibrée et soutenable du budget qui a permis une recherche et des formations innovantes et une politique d’investissement bâtimentaire sans précédent, y compris par le recours à l’emprunt. Conscientes des difficultés budgétaires passées et à venir, elles défendent un accroissement des marges de manœuvre en dégageant de recettes durables, notamment au niveau de la formation continue. Elles défendent aussi le principe d’un budget dépensé pour renforcer nos missions universitaires et maintenir au plus haut possible nos campagnes d’emploi. Elles s’engagent à exploiter les marges de manœuvre budgétaire pour augmenter les dotations de fonctionnement des unités de recherche et garantir des financements pérennes de la prochaine offre de formation, en assurant aussi une meilleure synergie avec l’IdEx et les financements européens.

Les listes « Faire ensemble l’Université » défendent un renouveau de l’investissement dans la solidarité : pour soutenir les étudiant.e.s et personnels en difficulté et pour travailler à la répartition des moyens entre les composantes et les unités de recherche. Elles s’engagent à étendre les contrats d’objectifs et de moyens à toutes les composantes et y inscrire une gestion pluriannuelle des emplois et du budget ainsi que de développer un plan pluriannuel de l’IdEx. Cette stratégie de long terme devra s’accompagner d’indicateurs permettant de suivre la trace des décisions prises par la collectivité des parties prenantes de l’université et d’informer ces dernières en toute transparence.

Les listes « Faire ensemble l’Université » défendent un budget co-construit par un dialogue de gestion tout au long de l’année et par la fixation de trajectoires budgétaires avec des objectifs intermédiaires en concertation entre le niveau central et les composantes et unités de recherche. Nous parviendrons ainsi à tenir les engagements que nous aurons définis ensemble.

Faire ensemble l’université, c’est dépenser les ressources publiques de façon responsable.

Faire ensemble l’université, c’est expliquer pourquoi et comment est dépensé l’argent.

Faire ensemble l’université, c’est investir dans la solidarité.

Faire ensemble l’université, c’est construire dans le long terme pour que les finances soient un espace du dialogue démocratique au plus proche des besoins de tous les acteurs de l’université.

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Quel modèle d’université défendons-nous ?

« Faire ensemble l’université » n’est pas un vain mot. L’université doit en permanence se réinventer. La crise que nous traversons nous en fait à chaque jour la preuve. La règlementation française a fait de l’université une organisation avec une autonomie politique et de gestion. C’est l’université qui définit donc sa politique en matière de recherche, de formation et de gestion dans deux conseils, dont l’articulation est fondamentale : le conseil académique (avec ses deux commissions en charge de la recherche et de la formation et de la vie universitaire) et le conseil d’administration. Ce n’est que lorsque les deux fonctionnent ensemble, en bonne intelligence et en étroite collaboration, que nous pouvons mettre en œuvre une politique concertée et efficace. C’est la raison pour laquelle nous présentons des listes complètes dans tous les conseils, avec des candidat.e.s qui ont fait mûrir un programme et qui s’engagent à le porter. Avec des candidat.e.s qui ont des sensibilités différentes, des expériences diverses et qui les expriment depuis septembre dans des groupes de travail pour écrire en commun un projet complet qui défende un modèle d’université de recherche et d’enseignement de haut niveau. Nous en faisons un exemple pour le débat démocratique qui doit vivre au sein de nos deux conseils et pour les valeurs qui fondent notre modèle d’université.

Les listes « Faire ensemble l’université » ont fait un choix clair et simple : celui de défendre l’université de service public. Nous ne cherchons pas notre modèle ailleurs, mais nous voulons faire vivre le nôtre au bénéfice de toute la communauté universitaire. Nous continuerons d’accueillir tous les étudiant.e.s, et de les former à des métiers en permanente évolution. Nous continuerons de les accompagner vers la réussite, car c’est l’ambition première que nous portons en matière de formation. Nous donnerons à notre recherche les moyens de se faire dans les meilleures conditions, matérielles et financières, avec l’ambition de nous positionner au meilleur niveau. Nous n’avons pas à rougir de nos succès passés, mais devons surtout regarder l’avenir. Si nous souhaitons tous pouvoir nous donner plus de temps pour nos recherches, nous devons accepter collectivement de nous donner les moyens pour le faire : aller chercher des financements au niveau central de l’université, comme nous l’avons fait avec l’IdEx et les appels à projet nationaux ou internationaux, et mettre ces financements au service de la politique globale votée par nos conseils. Le conseil d’administration doit jouer un rôle central, sur la stratégie et la gestion. Le conseil académique, lui, doit s’approcher au plus près du terrain et travailler plus étroitement avec les conférences de directeurs de composantes et d’unités de recherche.

« Ensemble » se décline donc dans notre programme à tous les niveaux. C’est à ce prix que nous défendrons au mieux notre modèle d’université et ses valeurs, dans le respect du débat démocratique.

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Une politique de RH renforcée, ambitieuse et humaine

Les listes « Faire ensemble l’Université » défendent une politique des ressources humaines (RH) stratégique au service des missions de l’université et de ses personnels ; une politique des ressources humaines volontariste et solidaire dans l’accompagnement de chacun.e tout au long de son parcours professionnel ; une politique des ressources humaines favorisant l’épanouissement professionnel et attentive à l’articulation vie privée – vie professionnelle ; une politique des ressources humaines clairement énoncée, assumée et partagée dans le cadre d’un schéma directeur des ressources humaines.

Pour nous, le recrutement et la gestion des carrières de tous les personnels sont les enjeux premiers de la stratégie ressources humaines de notre université. Les textes législatifs et réglementaires constituent autant de leviers et d’outils que notre université doit savoir utiliser à bon escient et sans tabou. Ils sont au service d’une politique RH qui se doit d’être agile et audacieuse dans ses modes de recrutement. Aussi, nous nous engageons à soutenir une politique de repyramidage des emplois avec notamment un engagement fort pour le rehaussement des supports. Nous nous engageons également à encadrer rigoureusement le processus de recrutement de chaires de professeur junior.

Pour nous, la politique RH doit s’inscrire dans une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) renforcée. Notre engagement est de développer, renforcer, soutenir toutes les actions visant à accompagner chacun dans sa carrière, à reconnaître les compétences et l’expertise, à valoriser l’engagement professionnel de toutes et tous, à donner à chacun les moyens d’évoluer et réaliser ses projets professionnels. De nouveau, la réglementation nous offre des leviers dont nous devons nous saisir et en inventer d’autres comme nous avons su le faire précédemment avec les prix Espoirs ou la prime de reconnaissance de l’implication pédagogique.

Pour nous, la politique RH doit veiller à la qualité des relations humaines. Être à l’écoute, promouvoir un dialogue constructif, valoriser la collégialité, promouvoir une gestion RH bienveillante et de proximité sont autant de principes que nous défendons et auxquels nous sommes particulièrement sensibles.

Faire ensemble l’université, c’est placer l’humain et les compétences de chacun.e au centre de nos actions politiques.

Faire ensemble l’université, c’est agir collectivement pour l’attractivité et le rayonnement de notre université.

Faire ensemble l’université, c’est créer l’environnement professionnel permettant à chacun.e de s’épanouir dans son métier.

Faire ensemble l’université, c’est défendre les valeurs d’une université humaine et ambitieuse pour l’ensemble de son personnel.

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Une stratégie durable

Conscients des enjeux socio-environnementaux sans précédent auxquels la société est confrontée et de l’urgente nécessité d’une transition socio-écologique, nous ambitionnons de faire du développement durable et de la responsabilité sociétale (DD-RS), les deux étant indissociablement liés (voir aussi « Une université plurielle »), un axe fort de notre établissement. Notre projet s’inscrit pleinement dans la dynamique internationale des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU (Agenda 2030). Cette vision, qui motive de nombreux personnels comme l’a révélé la consultation Cap2030, concerne tous les domaines de l’université : le fonctionnement de l’établissement, la formation et la recherche. Un accompagnement et des aides pourront être apportés aux initiatives des étudiant.e.s, personnels, composantes, services et unités de recherche. Des synergies seront aussi développées avec des partenaires non académiques tels que la Ville de Strasbourg, la Région Grand Est et la récente Collectivité européenne d’Alsace.

La limitation des émissions de gaz à effet de serre (GES) sera une priorité de notre action et passera par une incitation à utiliser des modes de déplacements à faibles émissions de GES. Pour réduire les émissions de polluants atmosphériques, les véhicules électriques seront privilégiés et des bornes de recharge installées. Un système de prêt de vélos électriques pour les déplacements entre les campus de l’agglomération strasbourgeoise sera mis en place. Nous créerons un ou plusieurs atelier(s) de réparation de vélos et installeront des bornes de réparation de vélos dans les composantes qui en feront la demande. Pour la restauration des étudiant.e.s et personnels nous favoriserons, autant que possible, des produits issus de circuits courts (mais aussi de l’agriculture biologique).

Dans les cas où cela n’est pas possible, des compensations des émissions de GES par divers types d’actions seront mises en place. Pour cela, l’utilisation de l’outil « Labo1.5 » pour mesurer les émissions de GES sera encouragée, en particulier dans les unités de recherche. Pour favoriser l’adaptation des campus au changement climatique nous poursuivrons, entre autres actions, l’optimisation énergétique de nos bâtiments et la végétalisation du campus, tout en y favorisant la biodiversité.

Dans la poursuite d’actions récentes ou en cours (voir “Une université durable“) comme, au niveau du site, le schéma directeur développement durable et responsabilité sociétale, nous élaborerons, avec la participation de tous ceux qui souhaitent s’y investir, un plan d’actions dans une gouvernance ouverte et dédiée. Nous engagerons également la labellisation DD-RS pour l’ensemble de l’Université de Strasbourg.

Pour ce qui concerne la formation, le DD-RS constituera l’un des axes de la (re-)structuration de l’offre de formation en 2023. Outre la mise en place de nouvelles UE d’ouverture, nous développerons, sur la base d’expériences pédagogiques dans certaines composantes, des outils d’e-learning ainsi que des démarches d’évaluations environnementales mises en œuvre par les étudiants. Les recherches en environnement et durabilité seront aussi être encouragées, notamment par le développement de projets interdisciplinaires d’excellence impliquant une communauté la plus large possible.

L’ensemble des actions menées sera coordonné et soutenu par une nouvelle vice-présidence en charge du DD-RS, ce qui montre le caractère stratégique de cet engagement.

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Des assises des ressources humaines à l’université

Nous portons le projet de tenir, dès le début du mandat, des Assises des ressources humaines à l’université. Elles devront formuler des propositions qui seront intégrées dans un Schéma directeur des ressources humaines et qui, voté par les instances de l’université, deviendra le document de référence pour la politique de ressources humaines pour les quatre prochaines années.

Nos métiers ont évolué. Nos missions se sont diversifiées. L’effectif des étudiants a augmenté. Tout ceci dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint. C’est la réalité de l’université d’aujourd’hui. Mais l’humain est au cœur de notre université. Il doit le rester. Sans les personnels administratifs et techniques, sans les enseignants-chercheurs, sans les enseignants, sans les chercheurs, il n’y a pas d’université !

Depuis de sa création au 1er janvier 2009, l’université de Strasbourg veille à accueillir, accompagner, valoriser chacun.e tout au long de son parcours professionnel. Elle s’est dotée d’outils de pilotage dont l’efficience est réelle (dialogues de gestion avec les composantes, les unités de recherches, les services et directions ; bilan social ; nouveau pôle de pilotage et d’amélioration continue…). Beaucoup de choses existent. Beaucoup restent également à faire. L’université de Strasbourg doit désormais adopter une démarche prospective globale de ses ressources humaines déclinée dans un Schéma Directeur des Ressources Humaines.

Pour quoi faire ? – Le Schéma Directeur des Ressources Humaines définit, de manière claire et partagée, le cadre général de la gestion prospective des ressources humaines (RH) en lien avec la stratégie et les contraintes de l’établissement. Il établit les objectifs stratégiques et opérationnels majeurs en RH que se fixe l’université.

Pour qui ? – Pour chacun d’entre nous : personnels administratifs et techniques, enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs ; titulaires comme contractuels. Il doit préciser des actions en réponse à des questions individuelles que chacun.e est en droit de se poser (par ex., progression de carrière, question de l’indemnitaire, question de la formation et de la mobilité professionnelle,… ). Il doit également proposer des actions à des questions collectives (par ex., conditions de travail, politique et modalités de recrutement…).

Comment le faire ? – Notre volonté est d’associer le plus largement possible notre communauté universitaire dans la réflexion. Ainsi, dès le début du mandat, seront initiées des Assisses Ressources Humaines qui s’organiseront sous la forme de débats et d’ateliers thématiques ouverts à tous. A l’issue de ces Assisses, des groupes de travail seront constitués avec la mission de proposer un document déclinant le Schéma Directeur des Ressources Humaines pour la période 2021-2024. Celui-ci devra in fine être validé par le Congrès de l’Université.

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Une nouvelle gouvernance

Les listes « Faire Ensemble l’Université » veulent inventer les principes d’une gouvernance fondée sur le dialogue ; rien de moins. La gouvernance ? Encore ! Nouvelle pierre philosophale ou terme usé tant il a été dit et écrit ?

Pour nous, la gouvernance doit être un art de mettre ensemble tous les membres de la communauté universitaire, de les convier autour d’une table pour « faire ensemble ». Cela ne signifie rien moins que discuter nos priorités d’action et co-construire une université ancrée dans son territoire et répondant aux enjeux du monde. Nous avons besoin de ce dialogue pour que chacun.e puisse trouver sa juste place dans l’université. Nous avons besoin de ce dialogue pour valoriser notre diversité de savoirs et de savoir-faire. Poursuivre la démarche initiée par Cap-2030 nous semble être une attente forte de l’ensemble des personnels qui font l’université de Strasbourg.

Facile à dire. Encore faut-il le faire ! Nous proposons de mettre en œuvre à partir de 2021 deux grands principes d’action, qui devront guider l’ensemble de nos décisions politiques.

  • D’abord assumer ensemble la subsidiarité avec les composantes et les unités de recherche. Cela doit aboutir à créer de nouveaux espaces de dialogue par des réunions publiques et des consultations internes. Cela passera aussi par un véritable partenariat entre l’équipe de présidence et les conférences des directeurs de composantes et d’unités de recherche pour toutes les décisions qui engagent l’avenir de notre établissement. L’idée n’est pas de court-circuiter les conseils centraux, vitaux selon nous dans la prise de décision, mais de faire vivre une autre écoute des besoins, des idées et une autre compréhension des enjeux. Ce mode de fonctionnement permettra de recentrer la prise de décision au plus proche des besoins et des envies. Il supposera aussi une responsabilisation accrue des équipes de direction des composantes et des unités de recherche. Chacun.e à sa juste place nous permettra de surmonter les crises.
  • Ensuite, le dialogue doit nous aider à renforcer la solidarité entre les composantes et les unités de recherche, entre les étudiants, entre les services. Il doit associer les composantes et unités de recherche s’appuyant sur les services centraux pour développer des engagements pluriannuels dans la définition des stratégies de formation et de recherche, dans la politique des emplois ou dans l’entretien des infrastructures. L’outil qui nous semble approprié est la généralisation des contrats d’objectifs et de moyens engageant chacun.e dans une véritable stratégie de formation et de recherche.

Nos listes sont héritières d’une gouvernance qui a permis le succès de l’université devenue unique, d’une gouvernance qui a assuré une université des bâtisseurs. Faisons ensemble l’université du dialogue pour que notre excellence ne laisse personne au bord du chemin et nous permette de cultiver ensemble de nouvelles solidarités.