Catégories
Non classé

Une nouvelle gouvernance

Les listes « Faire Ensemble l’Université » veulent inventer les principes d’une gouvernance fondée sur le dialogue ; rien de moins. La gouvernance ? Encore ! Nouvelle pierre philosophale ou terme usé tant il a été dit et écrit ?

Pour nous, la gouvernance doit être un art de mettre ensemble tous les membres de la communauté universitaire, de les convier autour d’une table pour « faire ensemble ». Cela ne signifie rien moins que discuter nos priorités d’action et co-construire une université ancrée dans son territoire et répondant aux enjeux du monde. Nous avons besoin de ce dialogue pour que chacun.e puisse trouver sa juste place dans l’université. Nous avons besoin de ce dialogue pour valoriser notre diversité de savoirs et de savoir-faire. Poursuivre la démarche initiée par Cap-2030 nous semble être une attente forte de l’ensemble des personnels qui font l’université de Strasbourg.

Facile à dire. Encore faut-il le faire ! Nous proposons de mettre en œuvre à partir de 2021 deux grands principes d’action, qui devront guider l’ensemble de nos décisions politiques.

  • D’abord assumer ensemble la subsidiarité avec les composantes et les unités de recherche. Cela doit aboutir à créer de nouveaux espaces de dialogue par des réunions publiques et des consultations internes. Cela passera aussi par un véritable partenariat entre l’équipe de présidence et les conférences des directeurs de composantes et d’unités de recherche pour toutes les décisions qui engagent l’avenir de notre établissement. L’idée n’est pas de court-circuiter les conseils centraux, vitaux selon nous dans la prise de décision, mais de faire vivre une autre écoute des besoins, des idées et une autre compréhension des enjeux. Ce mode de fonctionnement permettra de recentrer la prise de décision au plus proche des besoins et des envies. Il supposera aussi une responsabilisation accrue des équipes de direction des composantes et des unités de recherche. Chacun.e à sa juste place nous permettra de surmonter les crises.
  • Ensuite, le dialogue doit nous aider à renforcer la solidarité entre les composantes et les unités de recherche, entre les étudiants, entre les services. Il doit associer les composantes et unités de recherche s’appuyant sur les services centraux pour développer des engagements pluriannuels dans la définition des stratégies de formation et de recherche, dans la politique des emplois ou dans l’entretien des infrastructures. L’outil qui nous semble approprié est la généralisation des contrats d’objectifs et de moyens engageant chacun.e dans une véritable stratégie de formation et de recherche.

Nos listes sont héritières d’une gouvernance qui a permis le succès de l’université devenue unique, d’une gouvernance qui a assuré une université des bâtisseurs. Faisons ensemble l’université du dialogue pour que notre excellence ne laisse personne au bord du chemin et nous permette de cultiver ensemble de nouvelles solidarités.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *